on time 12 ♯ HK.

Tu entends Henri ? Ce H’ tag qui claque il est pour toi.

Henri faisait partie de ces boss qui vous lancent,

Henri était l’homme du tout est possible,

Henri savait concilier ses passions,

Animé par mille et une idées à la minute,

Un parcours passionnant.

Un homme palpitant.

Une vision. Un artiste prolifique.

Henri explorait les talents venus d’horizons différents.

Il a marqué le marketing direct et la relation client comme jamais.

Maître des formes sans jamais oublier le fond.

Henri c’était aussi le recto d’une lettre qui se termine par une virgule pour vous inciter à tourner la page.

Henri était beaucoup pour tous ceux qui ont eu la chance de le croiser.

En 2000, je lui adressais une lettre de motivation qui commençait par VOUS.

En entretien, il me dira, vous faites, sans le savoir du marketing direct alors je vous embauche. Merci @HenriKaufman pour ces 7 belles années passées auprès de ton équipe.

Je n’ai qu’un regret, ne pas avoir saisi l’opportunité d’écrire ce livre à 4 mains.

Une Communidérienne.

 

on time 11 ♯ Je suis Copernic

Il y a 2 jours Riss soufflait les 50 ans de Charlie Hebdo et de sa mise en perspective des événements. Tout cela avec du rire. Parce qu’il faut continuer de rire. Garder une certaine hauteur de vue et s’affranchir le plus possible de ce qui opprime. Une fois n’est pas coutume, j’ai eu envie de partager ce coup du gueule.

Aujourd’hui 3 octobre, je voudrais faire un crochet par la rue Copernic. C’était il y a 40 ans. Le 3 octobre 1980. Le mot Attentat frappait à ma porte. Un mot détonateur. Huit simples lettres explosives… qui déchiquètent et meurtrissent. Si j’avais eu le talent d’un Charb ou d’un Cabu, j’aurai aimé illustrer ce concept de l’inconcevable. Genre « Chauffeur, rue Copernic et que ça saute ! » Une vieille blague qui nous fut relatée à l’époque… Mais dans un contexte mondial de crises qui agitent nos sociétés,  les vieilles histoires ennuient, plus qu’elles ne mobilisent. Ironie du sort, ce fait qui a bouleversé et construit ma vie, cette histoire vieille de 40 ans, prend parfois un aspect terriblement banal et presque dérisoire devant la terreur XXL qui continue de frapper.  Pourtant à l’heure du procès des attentats de 2015, cette histoire-là, elle, court toujours… sans doute est-ce le tribut à payer d’une époque sans identification ADN, ni numérisation des données.

Alors le matin, comme tous les matins, j’embrasse mes enfants avant l’école. Ni trop, ni trop fort pour ne pas les inquiéter. Ni leur faire porter cette conscience aiguisée d’une vie à jamais fragilisée. Avec l’espoir d’apprivoiser toujours et encore l’impermanence. La même qui me replonge 40 ans auparavant quand tu n’es plus jamais rentré pour m’embrasser. Et si l’horreur frappait encore ? Et si le cauchemar surgissait là où on ne l’attend pas ? Car c’est bien de cela, dont il s’agit : une escalade de l’improbable, aujourd’hui très loin et demain tout près, trop près de nous. Il n’y a pas un jour qui passe, sans penser que l’irréparable puisse arriver. Tout peut toujours arriver. Ainsi va la vie… On met un temps certain à le comprendre, parfois même, on fait mine de l’accepter. Tu as vu Papa ? Elle est bien loin la bombe artisanale cachée dans les sacoches d’une moto qui t’a fauché en plein Paris. Aujourd’hui l’arsenal est effrayant. Arme blanche, fusil d’assaut… La réalité effroyable. J’imagine la douleur et l’incompréhension de familles face à l’Absurdité. Celle qu’engendre le piège d’aller boire un verre en terrasse, d’écouter un concert, de marcher dans la rue ou en front de mer. Oui, faire ses courses peut être dangereux. Oui, travailler à la rédaction d’un journal peut être fatal. Comment en sommes-nous arrivés là ? Même 40 ans après, cela génère bien plus de larmes de colère que de tristesse. Saurai-je un jour pourquoi un prétendu suspect depuis quinze ans fut finalement libéré, faute de preuve, par un juge qui s’est visiblement appliqué à défaire le travail de son prédécesseur, sans laisser la moindre chance à un procès ? Peut-être pas, tant la vérité semble une vertu que l’on n’hésite pas à bafouer au prix de quelques raisons sombres d’État(s). C’en est presque risible, tant c’est désolant. #attentatruecopernic#justice#resilience#AfVT

 

on time 10 ♯ Les jours d’Après

Cher Covid,

Insidieux et perfide. Invisible et conquérant. Depuis plusieurs mois, tu arbores un « CO » qui n’indique en rien l’idée d’une collaboration, d’un partage, d’une condition commune, sauf peut-être celle de nous réduire à néant. Tu es seul mais pluriel. Silencieux et tellement tapageur. Oui, ton nom sonne le vide. En mettant le monde à genoux, tu nous forces à réinventer l’Après. Comme si demain était une nouvelle matière à façonner. Un futur meilleur à modeler, sans dérives, ni dérèglement, sans appauvrissement, loin du consumérisme ambiant et en déjouant nos mauvaises habitudes. Nos lendemains seront-ils meilleurs ? Il est encore tôt pour le dire mais j’aime l’idée de pétrir le présent pour lui donner une forme nouvelle. Soyons attentifs. Restons enthousiastes. Observons les temps nécessaires à l’obtention d’une délicieuse réalité dépourvue d’additifs. La réalité du choix. La liberté de choisir. Remuer, bouger les lignes, s’essayer, goûter la potentialité des choses, les voir grandir et évoluer. Saisir leur fraîcheur. Et continuer d’écrire l’histoire jour après jour. De la rendre généreuse et sincère. Et touchante bien au-delà de toutes distanciations.

on time 9 ♯ Tout n’est qu’histoire de (bon) sens

(A lire de haut en bas et de bas en haut)

Voilà ce que les marques doivent se dire

Rédiger, c’est facile

Alors comment imaginer que

Nous pouvons écrire une nouvelle page de votre histoire

Tout le monde semble en être convaincu

Rien ne ressemble plus à un contenu qu’un autre contenu

Il serait faux de penser que

Toute histoire se raconte sans raconter d’histoires

Chacun doit se dire que

Nous n’apporterons rien de plus avec une once d’habileté et de justesse

Et nous serions fous de croire que

Quelques mots bien pesés savent faire la différence

Mais chez Des mots dans l’air nous pensons exactement le contraire

 

on time 8 ♯ La vacance de Monsieur Hulot.

Alors ça y est. Le petit Nicolas s’en va. Contre vents et marées. Laissant un sol politique glyphosaté peu propice à la culture du bon sens. Comment pouvait-il en être autrement ?

Cher Monsieur Hulot, même si cette décision –comme preuve de votre intégrité- aurait pu nous rassurer, elle menace au contraire les priorités et pollue les champs d’action. Finalement votre départ n’est ni plus, ni moins, la démonstration que certaines espèces ne peuvent survivre dans un environnement hostile. Ni même s’adapter. Votre instinct animal vous a sauvé. Il était temps de vous envoler plutôt que de risquer de laisser les lobbys engluer vos ailes… Votre migration jette un froid sans précédent. Mais étrangement cela fait du bien après cette vague de chaleur estivale. Rêvons que cela réveille les esprits. Qu’une solidarité se crée et que nous rejetions en bloc tout ce qui n’est pas ou plus modèle de sobriété. Pour notre avenir et celui de nos générations futures, avançons sans laisser l’érosion gagner l’espoir d’un monde meilleur.

on time 7 ♯ Zéro sociaux.

On chatte. On tweete. On réseaute. On like… ou pas. Cela dans la plus parfaite virtualité. Pour autant l’immédiateté ne rapproche pas.

Est-ce vraiment en touchant le plus grand nombre que les marques espèrent développer une relation privilégiée ? Faire pleuvoir des messages sur un ton dit de proximité n’a jamais ému personne. Ni même retenu. A ceux qui pensent que tracer mes préférences, mes habitudes de consommation, permet de transformer mes données clients en valeur business, il reste du chemin à faire. Il est temps de se reconnecter au réel, remettre l’humain au centre pour l’enchanter. Certes, interagir avec lui reste périlleux. Mais c’est en partageant de jolies histoires que nous réussirons à développer une relation innovante, connivente, sans entrer dans des formats intrusifs. En signant leur capacité à se remettre en cause,  les marques pourront alors surprendre et durer. D’où l’importance d’une communication qui se renouvelle,  une écriture responsable sans additifs artificiels. Alors, chers annonceurs, ne vous méprenez-pas : agitez les consciences avec discernement. Nous autres rédacteurs, porteurs de sens, avons à cœur de pointer votre degré d’engagement pour développer le degré d’attachement à votre image et vos valeurs.

on time 6 ♯ Cop ou pas Cop ? 

Ça sonne comme un défi Carambar mais l’enjeu est plus salé que sucré.

Avec la 21e Conférence Climat, le monde s’est donné rendez-vous au chevet de la planète pour endiguer sa fièvre. De fortes précipitations s’annoncent… L’opinion tempête. Le niveau de culpabilisation monte et une vague de greenwashing déferle. Les similis démarches RSE* –comprendre Redorer Son Ego- et autres publications à vocation responsable sirupeuses sont encore trop nombreuses. Quid de l’engagement véritable ? Des fondamentaux ? A ceux qui s’en étonnent encore, la langue de bois n’est pas durable. Comment espérer inspirer avec des propos périmés devenus toxiques ? Comment espérer vendre des promesses non tenues ? Pire, des mensonges… Il n’est qu’à constater le cataclysme que subit une fameuse firme allemande, rattrapée par ses propres ambitions polluantes. Ne l’oublions pas, si nombre d’espèces sont en voie de disparition, les marques pourraient bien l’être aussi. Alors, il est grand temps de reconsidérer le pourquoi des choses et de réviser notre futur. Les solutions existent : multiplions les initiatives et conjuguons nos talents pour que le monde tourne plus rond. L’économie circulaire n’a-t-elle pas le vent en poupe ? Le changement est en marche…  Alors, emboîtons-lui le pas et préservons l’optimisme de toute érosion !

*RSE = Responsabilité Sociétale et Environnementale

on time 5 ♯ 50 nuances de gré

Sa satisfaction attise les convoitises. On tente de le surprendre. De le divertir. Faire en sorte qu’il s’attache et en redemande…

Les experts en GRC ou CRM sont formels : à l’heure digitale, les désirs du client font désordre.

Révolu le chèque cadeau ou le point fidélité, le client attend plus. Et avant tout d’être reconnu. Que l’on comprenne ses envies. Qu’on lui soumette des expériences inédites afin de gagner sa gratitude. Alors on multiplie les moyens d’accès pour le toucher. Sans pudeur, il s’affiche multicanal.  Il partage. Il échange. Plus volage que jamais. Un coup, une marque. Le lendemain, une autre. Jusqu’à ce que l’une d’elle le retienne. Jusqu’à ce que l’émotion survienne. Au détour d’un brand content bien léché. Un contenu pertinent et savoureux. Tantôt ludique, complice et en tous cas désintéressé. Et voilà notre client prêt à se laisser chavirer. Alors, pourquoi nous en priver ? Continuons de lui vouer un gré infini. Caressons l’espoir de lui offrir l’un des plus beaux prémices de la fidélisation : faisons-lui du bien. Et que ne durent que les moments doux

on time 4 ♯ La communication digitale à l’oeil ?

C’est toute la complexité des médias d’aujourd’hui.

Et plus particulièrement de la communication en ligne.

Quid du sens quand les flux vont de plus en plus vite ? Dans la course effrénée à l’info, la pertinence est malmenée, parfois se perd. Forcément l’éthique tique. Insignifiante ou trop rare, la mise à jour peut laisser paraître la marque versatile ou le sujet suranné. L’article devient tronqué. Le site erroné. Le blog dépassé. Charge au rédacteur de prendre alors des mesures nécessaires pour limiter ou supprimer l’impact négatif de ce manque ou de ce trop-plein d’infos. Bref, de préserver l’environnement de l’internaute et de laisser les indicateurs des contenus au vert. Pour être capable d’évoluer, le sens doit avant tout être durable. Il peut changer de couleur, d’humeur. Mais pas de visage. Car le virage peut être fatal. Réinventer la rédaction est, pour des mots dans l’air, une façon d’exercer son métier au quotidien. Avec humilité. C’est aussi créer une valeur pour doter les clients d’un avantage compétitif décisif. Libre à chacun de s’inscrire dans une démarche d’écriture responsable.

on time 3 ♯ Vous avez bien dit un espace coq hein ?

C’est la grande nouveauté de cette année. La 110e Foire de Paris s’offre un espace plaisir. Ça fait tout un foin. C’était l’autre jour en 4×3 au feu rouge. Un brin de fantaisie allait donc ajouter au plaisir vache. Fort de son terroir, le canard se fait label et s’émancipe dans le pavillon 2.1. Forcément ça cancane… Ne soyez donc pas surpris d’entendre des Oh et des Arghh, c’est l’effet dernier cri. Reste à savoir quelle poule va oser céder à la curiosité et pénétrer dans l’enclos préservé ? L’effeuillage va-t-il faire chanter le coq ? Une chose est sûre, si le philtre d’amour opère, le plaisir des visiteurs va décupler. Quand on sait que 86% d’entre eux deviennent acheteurs*, ça laisse songeur… Le glamour est dans le pré ! Ah, dernière chose : si vous avez un poussin sous votre aile, tenez-le bien et rassurez-le sur le sort de ces jolis animaux : une fois le troupeau de visiteurs rentrés au bercail, ils retourneront au vert… Et ça pour le coup, ça nous fait vibrer.

(* source = Foire de Paris)

on time 2 ♯ Du bon usage du chocolat. (Mais pas que)

C’est un fait : le plaisir de partager n’a jamais été aussi grand. La tablette n’en finit pas de faire des émules. Et cela à la vitesse de l’éclair : puissance, intensité mais aussi finesse et subtilité. Tout y est. C’est le fin du fin. Truffée de savoir-faire, elle séduit, envoûte. Alors OUI, faisons FI des bonnes résolutions et continuons de craquer. D’en croquer. La tablette inspire à toute heure du jour et de la nuit. Elle offre un haut débit de sensations au doigt comme à l’oeil. Les inconditionnels sont comblés, fondant carrément. Et les maîtres le savent bien, ils placent la barre haut, très haut. Parce que Pâques sans tablette, ce serait un peu comme nous poser un lapin, non ? Alors si vous avez la fibre, restez choconnecté.

on time 1 ♯ Ce tout petit supplément Dame…

Sous l’apanage du chic & du charme, il y a du clic & des armes. Sur le net aussi les femmes sont à l’honneur avec 80 % des décisions d’achat en ligne*. Est-ce à dire que les marques rivalisent de pertinence pour les toucher ? Ne nous méprenons pas…

Hormis quelques exceptions, les annonceurs surfent naturellement sur le gain de temps et pilonnent nos boîtes mail à coup de promos et de prétendues ventes privées. Rien de très distingué donc.

Je ne sais pas vous, mais plus encore que tous les autres jours, j’eusse aimé être surprise par l’audace et le sur-mesure. De la Haute couture de mots. De ceux qui vous font croire que vous êtes unique. Mais non. Zéro déclic. Donc zéro clic.

Alors je me suis prise à rêver d’une Journée de la Femme sans femme. Ne serait-ce pas là, le meilleur moyen pour attiser les convoitises ?

Allez mesdames, en ce jour, vous n’avez plus qu’une chose à faire pour vous faire désirer : prendre vos cliques !

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